Le musée met en valeur quelque 18 000 artefacts.

Notre collection est accessible via l’exposition permanente
De la cave au grenier et les expositions temporaires annuelles.

Mobilier artisanal, collections d’arts anciens tels que peintures, broderies, sculptures, objets de la vie quotidienne témoignent du patrimoine rural de Montréal. Il s’agit d’objets et de mobiliers des 17e et 18e siècles.

Le Musée porte une attention particulière à la restauration et à la préservation de sa collection et de ses bâtiments.

AMEUBLEMENT

Tout en s’inspirant des styles distinctifs de leurs provinces d’origine, les nouveaux arrivants s’entourent d’un ameublement adapté au climat et aux matériaux disponibles.

Petit à petit, nous retrouvons dans les habitations un ameublement varié et utilitaire : coffres, armoires, bahuts, commodes, huches, sièges, tables, bancs, tabourets, fauteuils, chaises, horloges, objets usuels et décoratifs.

L’évolution des goûts suscite des décorations et des pièces de mobilier aux styles les plus divers: Louis XIV, Louis XV, Louis XVI, néo-classique, victorien, etc.

Coffre

Le coffre est l’ancêtre de tous nos meubles. Avant le 16e siècle, le mobilier est très limité, même en Europe. Les coffres sont utilisés pour ranger vêtements, argenterie et victuailles.


Prie-Dieu

1994.2766 - Prie-Dieu sculpté de motifs floraux. Agenouilloir et accoudoir recouvert de velours couleur bourgogne. Mont Sainte-Marie, milieu du 19e siècle (I.S.D.)


Siège à dossier

1994.13 - Siège à dossier et accoudoirs de style Louis XIII. Ses barreaux entretoises sont en bois d’érable torsadé. À partir de 1657, plusieurs inventaires mentionnent des chaises à bras. Le mot fauteuil apparaît vers 1673.


Siège d’aisance

1994.0655 - Siège d’aisance de la fin du 19e siècle est réservé aux biens nantis. L’expression chaise percée pour désigner l’ancêtre de nos toilettes est surtout utilisée au 17e siècle. Au 18e siècle on parle plutôt de chaise de commodité. Fabriqué en merisier ou en pin, il est troué pour y placer un pot.


Horloge

1194.147 - Horloge à poids et à balancier. Le mécanisme est originaire de France et le bâti en pin est de Nouvelles-France. Une plaque de métal marquée « 1698 » surmonte trois cadrans qui indiquent la date, les heures, les minutes et les secondes.


ARTS

La collection du musée compte plusieurs exemples de métiers des arts décoratifs, graphiques et religieux.

Ces objets sont les témoins privilégiés du savoir-faire des artisans et de la créativité des artistes. Ils illustrent diverses techniques à travers une variété de matières incluant le bois, le métal, la céramique, le verre, le textile, etc.

La Vierge aux yeux de verre

1994.1432 - La Vierge aux yeux de verre, statue en papier-mâché du 19e siècle représentant l’Immaculée Conception a été réalisée dans l’atelier des Sœurs de la Charité de Montréal. L’art du statuaire en papier-mâché a été perfectionné par les Sœurs Grises.


Parement d'autel

1994.0521 - Parement d’autel attribué à Pierre Le Ber. Dès le 17e siècle, l’art religieux se concentre principalement dans les églises qui représentent des lieux d’expression artistique de premier ordre. Le maître-autel, situé dans l’axe de l’église, en constitue le point névralgique.


La fuite en Égypte

1998.31 - La Fuite en Égypte de la sainte Famille, du peintre français d’origine néerlandaise, Jean-Baptiste Van Loo (1684-1745). Cette huile sur toile met au premier plan la Vierge Marie qui tient dans ses bras l'Enfant-Jésus. Au second plan, on retrouve des angelots, Joseph, le père de Jésus, et un ange qui veille sur eux.


Croix latine

1994.292 - Croix latine tréflée munie d’un médaillon qui contient une relique de Sainte Marguerite Bourgeoys. Reliquaire réalisé en l’honneur de sa béatification le 12 novembre 1950 par Pie XII.


Médaillons

1994.88 et 1994.89 - Médaillons de la deuxième moitié du 17e siècle représentant Jésus-Christ et la Vierge Marie. Cet ensemble de bas-reliefs sur un fond bleu parsemé d’étoiles dorées est fait de plâtre, de bois sculpté et de feuilles d’or. Marguerite Bourgeoys (1620-1700) aurait reçu ces œuvres en 1671 de Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), ministre de Louis XIV. Ce présent est accompagné d’une lettre lui permettant de fonder la Congrégation de Notre-Dame, une communauté religieuse enseignante qui sera canoniquement reconnue en 1698.


COMMUNICATION

L’être humain est en soi un être de communication. À travers les siècles, des objets de communication sont créés en tant qu’expressions de la pensée humaine.

Parmi les objets de la collection du musée, nous retrouvons des objets de communication écrite comme le livre et les cartes postales. Nous possédons également des objets de communication sonore comme les cloches, claquoirs, crécelles et le porte-voix.

Porte-voix

1994.1023 - Porte-voix en fer blanc de 149 cm, datant du 18e siècle. Aussi appelé corne de brume, celle-ci reste en usage chez les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame jusque dans les années cinquante.


Crécelle

1994.2335 - Crécelle du Vendredi-Saint, début du 20e siècle. Ce petit instrument est constitué d’un moulinet denté et d’une languette de bois flexible qui émet un son particulier lorsqu’il tourne sur son manche. Celui-ci était utilisé en remplacement des cloches pendant la Semaine sainte. Aussi considérée comme un jouet ou un instrument de percussion.


Claquoir de bois

1994.1348 - Claquoir de bois incrusté de nacre et métal, première moitié du 19e siècle. Aussi nommé signal, on fait appel au claquoir dans les classes dès le 17e siècle. Il est également utilisé lors des cérémonies religieuses en remplacement des clochettes liturgiques.


Clochette en bronze

1994.2344 - Clochette en bronze montée sur une base octogonale en pointes ouvrées de motifs géométriques. Outre leur valeur symbolique, les cloches se classent parmi les moyens de communication les plus répandus de l’histoire.


La Pharmacopée universelle

1994.1152 - La Pharmacopée universelle, de Nicola Lemery, 1738. Don de Monsieur de Saint-Onge en 1770 pour l'apothicairerie de la Congrégation de Notre-Dame. L’ouvrage contient des recettes pour la préparation de médicaments à base de plantes. On y trouve des indications telles que les fruits riches en vitamines C pour soigner le scorbut, une cure à l'eau de rose contre la migraine, un sirop pour les maladies du foie et des onguents pour les inflammations oculaires.


HABILLEMENT

Nous ne pouvons guère compter sur l’iconographie pour nous représenter l’habillement des premiers colons de la Nouvelle-France. Les vêtements, à la différence des meubles et des outils, ne sont pas durables.

Dans les vingt années qui suivent la fondation de Ville-Marie, la tenue vestimentaire de ses habitants conserve un cachet emprunté de la France.

Même si tous reconnaissent que le costume à la canadienne est mieux adapté au pays, il n’est pas porté par l’ensemble de la population masculine. De leur côté, les femmes continuent à calquer leurs vêtements sur ceux qui se portent en France. Ce n’est qu’après 1663, que l’on constate un changement radical et adapté au pays.

Robe de baptême

1997.0120.001 - Robe de baptême (1900) en crêpe de soie ivoire brodée de motifs floraux et ornée de fleurs et de rubans de satin. Ce costume d’apparat a été porté par les enfants des familles de Albert et Lionel Farineau. Quelle que soit leur classe sociale, tous ont le souci d’orner les vêtements baptismaux de broderies et de dentelles.


Manteau de cérémonie

1994.0559 - Manteau de cérémonie porté par les sulpiciens lors de Fêtes religieuses. Cette chape de tissus damassé décorée de fils de soie et d’argent est une réalisation de la célèbre recluse Jeanne Le Ber, entre 1680 et 1714. Reconnue pour ses magnifiques travaux de broderie.


Souliers de cuir et tissu

1994.0234.1-2 - Souliers de cuir et tissu, fabriqués par Hope Lady's Shoes, Londres. Portés en 1781, par la Seigneuresse Boudreault de Berthier le jour de son mariage.


Robe de mariée

1994.1930.1-2 - Robe de mariée et manteau au genou en dentelle de coton écru fait au crochet irlandais. Confectionnée à la main au début des années 1900 à Paris. Don de C.H. Lalonde (Jeannette Lahaye), une élève du Mont Sainte-Marie de 1910 à 1916.


OBJETS DU QUOTIDIEN

En Nouvelle-France, l’intérieur de la maison est bien incomplet sans l’apport des objets domestiques.

Parmi eux, nous retrouvons les objets utilisés pour le chauffage, l’éclairage, l’alimentation ou encore, l’entretien ménager.

Tous se retrouvent tant dans les milieux aisés que modestes. Toutefois, certains objets sont l’apanage de gens bien nantis, tels les administrateurs, les militaires et les marchands.

Jatte en érable

1994.395 - Jatte en érable sculpté dans le nœud d’un arbre, 18e siècle. Toutes les essences de la forêt québécoise (pin, épinette, érable, merisier, noyer) servent de matériaux de base à une grande variété d’articles de cuisine.


Écuelle en étain

1994.492.2 - Écuelle en étain avec deux oreilles ajourées de trois trous. On fait appel à ce type d’écuelle pour servir les potages, les soupes, les ragoûts ou les bouillons. On les retrouve dans les habitations des 17e et 18e siècles. Ceux d’étain sont les moins coûteux et les plus usuels.


Fer à flasquer

1994.0404 - Fer à flasquer à trépied de fonte au charbon de bois. N.Y. Pressing Iron Co 1860. Ancêtre du fer à repasser à vapeur, on y insère des tisons, la fumée s’échappe par les trous du haut et la poignée en bois permet la manipulation. Don de Frederick Back


Coquelle en fonte

1994.0447 - Coquelle en fonte utilisé au 18e et 19e siècle. Le savon, le sirop d’érable, la teinture des lainages sont autant d’opérations qui se font dans ces gros pots de fer à trépied et à anses.


Jarre de grès

1994.0425 - Jarre de grès avec couvercle munie de deux anses, décorée d’un oiseau bleu. Fabriquant : Flack & Van Arsdale Stoneware Manifactures, Cornwall, Ontario, vers 1868-1907.